INTERVIEW DE MICHAËL BLAUWART
NEBA : Bonjour Michaël, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Michaël :
Bonjour à vous. Merci tout d’abord de m’accorder cette interview, j’en suis très honoré. Je suis né le 2 novembre 1971, enfant rêveur et très tôt attaché à la valeur du travail ; je me suis très vite accroché à cette notion, encore primordiale à mes yeux aujourd’hui. La construction d’un homme et son équilibre se définit avec les relations qu’il entretient avec autrui et le travail qu’il accomplit. Je suis fils de policier et par son métier, nous avons vécu en banlieue parisienne. A cette époque, nous ne parlions pas autant des clivages qui auraient pu exister entre toutes les nationalités présentes. Au contraire, nous vivions ensemble avec nos différences dans une parfaite harmonie, ce qui fait que nos différences s’effaçaient très vites. Nous étions amis par notre complémentarité et les atomes crochus que nous avions entre nous, pas pour notre race ou une religion. Nous étions des enfants, un point c’est tout. L’écriture a toujours été importante pour moi. Depuis mon plus jeune âge, j’ai aimé lire et dès l’adolescence, j’ai commencé à composer mes premières poésies. Pour le métier que je voulais faire, j’hésitais entre suivre le chemin de mon père en entrant dans la police ou prendre celui de la justice, ce n’est finalement, ni l’un, ni l’autre qui s’imposeront à moi. A l’âge de 20 ans, en 1991, la maladie m’a rattrapé. Lorsque je suis tombé paralysé et ayant des difficultés pour parler, j’ai appris que la vraie force n’était pas physique mais se trouvait bien ailleurs. Et depuis mon plus jeune âge, sans parvenir à l’expliquer, j’avais la foi et cette foi m’a aidé à comprendre pourquoi cela devait être ainsi et pas autrement. Comme un trésor inestimable, elle m’a permis de faire face aux épreuves. On a donné un nom à cette maladie quelques mois plus tard : Sclérose en Plaques. Maladie neurologique qui mange la myéline dans notre cerveau. Pour être plus clair, la myéline est une gaine qui entoure nos nerfs commandant nos fonctions motrices. Et sans cette gaine, cela provoque des difficultés motrices dans les jambes, les bras, etc... A ce jour, des pistes sont explorées pour savoir comment cette maladie s’attrape. Est-ce le climat ? Les dernières recherches montrent que le manque de vitamine D est un facteur déclencheur. C’est pour cette raison qu’en Afrique, avec le soleil, cette maladie n’existe pas. Depuis quelques années, ils ont recensé une petite fille martiniquaise qui l’avait attrapé mais cela reste un cas plutôt rare. En tout cas, s’il y a eu des moments difficiles, la maladie m’a permis d’évoluer positivementet de se recentrer sur l’essentiel de l’existence. Positiver à chaque instant et relativiser le plus possible.C’est ainsi qu’en recentrant mes études, je suis d’abord devenu documentaliste au sein d’un lycée puis d’une entreprise et quelques années plus tard, j’ai passé mon diplôme de journaliste.
NEBA : à ce jour combien d’ouvrage avez-vous publié ?
Michaël :
A ce jour, j’ai exactement publié 11 ouvrages.
NEBA : Alors comment êtes-vous venus à la littérature ?
Michaël :
Comme je l’ai dit, j’écris depuis l’adolescence bien qu’à l’époque, je fasse plus de sport. Mais c’est littéralement, quand je suis tombé malade que l’écriture s’est imposée vraiment à moi. Ecrire est un véritable chemin thérapeutique pour y faire passer ses émotions, ses sentiments puis avec les années, l’écriture évolue au même moment que nous évoluons.
NEBA : Et depuis ce temps, Quel y est votre Parcours ?
Michaël :
Mon parcours s’est voulu être ambitieux mais pas une ambition malsaine à vouloir écraser les autres pour arriver à mes fins. Ce n’est pas du tout dans ma philosophie, on peut vouloir arriver à son but tout en respectant ceux qui nous entourent. Sur le chemin de l’écriture, ce parcours n’a cessé d’évoluer. Si j’ai commencé par écrire de la poésie, j’en suis venu à écrire du roman, autre discipline ô combien fabuleuse avec la création d’une histoire avec des personnages, des lieux, des intrigues et des sentiments. Ce qui est intéressant en écrivant du roman, c’est de voir évoluer les personnages que nous créons. Au fil des pages, peu à peu, les personnages prennent vie avec leur caractère et leur propre destin. Il me faut généralement un an pour écrire un roman. C’est très curieux, comment dire ? Les personnages sortis de ma plume ont véritablement leur propre vie. C’est comme s’ils existaient réellement car je vis quotidiennement avec eux et le plus difficile, c’est quand j’arrive vers la fin du livre car cela signifie que je vais devoir me séparer d’eux. C’est comme si je vivais une véritable cassure.
NEBA : Sans vouloir être indiscret, quelle est votre source d’inspiration ?
Michaël :
Ma source d’inspiration est diverse. En poésie ma plus grande source est l’amour qui partage ma vie depuis bientôt vingt ans : Anne. J’ai écrit pour elle de nombreuses poésies sans pouvoir vous dire le nombre exact. En poésie, cela s’appelle une muse et elle l’est véritablement. Pour les romans, je puise mon inspiration dans mon entourage pour la création des personnages mais pour l’évolution de l’histoire, elle se construit peu à peu tout en sachant qu’il faille revenir sur les chapitres précédents pour que tout s’imbrique parfaitement dans la coordination de l’histoire. Le premier plan se pense dans ma tête avant de me mettre derrière l’ordinateur pour écrire.
NEBA : Et que nous réserve l’avenir ?
Michaël :
Il n’y a pas de projet sans parler d’avenir. C’est la concrétisation de nouveaux livres. J’ai sorti un roman à la fin de l’année 2014 dont le titre est « Bazas, les Sentiers de l’Existence », Bazas étant le nom de la ville dans laque je vis. Il a rencontré son public et j’avoue en toute humilité que cela donne une petite fierté. C’est vrai que là aussi, j’ai véritablement vécu pleinement avec les personnages dont la petite Louise, onze ans, petite fille métis, née d’un papa originaire de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire et de sa maman originaire d’ici. Depuis, il m’a fallu pratiquement un mois pour recommencer un nouveau roman. Bien sûr, comme tout écrivain et vous savez de quoi je parle, c’est de pouvoir être lu et apprécié. Là, je me dis que j’ai de la chance puisque mon écriture est appréciée au-delà de l’Europe.
NEBA : Quels sont vos projets au delà de l’écriture ?
Michaël :
Au-delà de l’écriture, bien entendu, il sera intéressant de créer des liens entre nos deux pays reliés par l’amour et l’envie d’écrire. Grâce aux moyens d’aujourd’hui comme Internet, les réseaux sociaux, Skype, les moyens de communication ont véritablement diminué les distances. J’ai également un autre projet d’échange d’écriture avec les enfants malades dans les hôpitaux mais c’est un projet à construire.
NEBA : Un mot pour conclure cet entretien.
Michaël :
Je reste fidèle à ma citation « Donner un sourire à la vie et la vie vous répondra en vous aimant ». Face à tout ce que nous vivons tous aujourd’hui, sur chacun de nos continents, face à la violence et au non-respect de nos différences, il est important de rappeler cette phrase pour alléger ce climat tendu de part et d’autres. Finalement, ce serait si simple de s’accepter les uns les autres, tels que nous sommes mais je ne suis pas le premier à le dire et le revendiquer et je ne suis certainement pas le dernier. Je finirai par cette autre pensée depuis les attentats que nous avons vécus ici en France en janvier dernier « L’Amour n’a pas de couleur, l’amour n’a pas de religion, il n’a qu’un seul mot d’ordre : celui de l’universalité ».
Merci à vous tous.
NEBA : Merci d’avoir répondu à nos questions
INTERVIEW DE FRANCIS AMAKOE FOLI
Les Nouvelles Editions Bilingues Africaines ont à la date du 15 Mai 2015 réalisé un entretien avec Francis Amakoé FOLI, Auteur et Ecrivain du Togo. Elles vous invitent à découvrir et à mieux connaitre à travers ses séries d’entretiens, ses auteurs et acteurs.
NEBA : Bonjour Francis,
Francis FOLI : Bonjour Madame, Je me félicite de votre travail et profite de l'occasion pour adresser mes félicitations à vous et à toute l’équipe.
NEBA : Merci, cela nous va droit au cœur. C’est aussi un honneur d’éditer des auteurs comme vous. Alors, pouvez-vous décliner à nos lecteurs votre identité ?
Francis FOLI : Je réponds au nom de Francis Amakoé FOLI, je suis Togolais, célibataire pour le moment (Rire), je suis un auteur écrivain.
NEBA : c’est tout ?
Francis FOLI : Disons oui pour le moment. Puisque nous sommes aujourd’hui dans un cadre littéraire et je veux y rester.
NEBA : Alors comment êtes-vous venus à la littérature ?
Francis FOLI : il faut dire que j’avais une passion pour les livres depuis mon enfance. Je lisais beaucoup mais je ne savais pas qu’un jour je deviendrai aussi écrivain. Je me rappelle que le désir m’est véritablement venu le jour où un ami m’a approché et m'a demandé de devenir membre fondateur d’une association qu’il voulait créer. Il s’agit du cénacle qui est aujourd'hui dirigé par Monsieur Kodzo Adzewoda VONDOLY, Président Fondateur. Le paradoxe était que l’association devrait promouvoir la Poésie bienque moi-mêmê je ne fus pas un très grand poète. Je ne l’aimais même pas assez. Mais j’ai accepté l’offre et me suis mis à philosopher pour enfin accoucher mon recueil de poème « Pour Combien de Temps Encore? » paru en 2011 aux « Editions Awoudy ». C’était en ce moment là que j’étais arrivé à la littérature.
NEBA : et depuis ce temps, Quel y est votre Parcours ?
Francis FOLI : J’ai continué par écrire. Je fais l’effort chaque année d’écrire une œuvre. J’ai donc réussi par trouver mon genre : « les nouvelles ». Mais avant d’y arriver, j’ai publié en 2012 un essai sur le Mariage au éditions Continents « Mariage Mythe ou Réalité ? », en 2013 « La Fille du Président » qui est un « Best Seller » des Editions Awoudy, puis en 2014 « Marié à un Fantôme » publier aux éditions NEBA en Anglais et en Français. C’est pour moi le lieu de dire un sincère merci à Monsieur Maurice GNAMATSI, Directeur du LANGCENTER INTERNATIONAL pour avoir subventionné l’édition du « Marié à un Fantôme » à un montant que je préfère taire ici.
NEBA : Et que nous réserve 2015?
Francis FOLI : Pour 2015, j’ai un véritable grand projet. Je veux offrir aux femmes une série d’ouvrages. Le titre de la série est : « L’Esthéticienne Masseuse… Elle Masse » je compte véritablement réussir ce projet. Nous y consacrons toute notre énergie. Je reste positif.
NEBA : Quels sont vos projets au delà de l’écriture ?
Francis FOLI : Il est important de rappeler que je suis l’un des Co-fondateurs des éditions NEBA. NEBA est le fruit du rêve de plusieurs auteurs. Mon ambition est de mieux exporter la littérature du Togo, réussir à faire connaitre les auteurs Togolais à l’International. Je continuerai la bataille.
NEBA : Merci d’avoir répondu à nos questions et vivement que 2015 vous soit fructueuse.
Francis FOLI : Merci à toute l’équipe des Editions NEBA. Merci à tous ceux qui se battent pour le mieux-être des auteurs Togolais.
La Rédaction
INTERVIEW DE FRANCIS AMAKOE FOLI
Les Nouvelles Editions Bilingues Africaines ont à la date du 15 Mai 2015 réalisé un entretien avec Francis Amakoé FOLI, Auteur et Ecrivain du Togo. Elles vous invitent à découvrir et à mieux connaitre à travers ses séries d’entretiens, ses auteurs et acteurs.
NEBA : Bonjour Francis,
Francis FOLI : Bonjour Madame, Je me félicite de votre travail et adresse mes félicitations à vous et à toute l’équipe.
NEBA : Merci, cela nous va droit au cœur. C’est aussi un honneur d’éditer des auteurs comme vous. Alors, pouvez-vous décliner à nos lecteurs votre identité ?
Francis FOLI : Je réponds au nom de Francis Amakoé FOLI, je suis Togolais, je suis un auteur écrivain.
NEBA : c’est tout ?
Francis FOLI : Disons oui pour le moment. Puisque nous sommes aujourd’hui dans un cadre littéraire et je veux y rester.
NEBA : Alors comment êtes-vous venus à la littérature ?
Francis FOLI : J’avais une passion pour les livres depuis mon enfance. Je lisais beaucoup mais je ne savais pas qu’un jour je deviendrai aussi écrivain. Je me rappelle que le désir m’est véritablement revenu le jour où un ami m’a approché et me demander de devenir membre fondateur d’une association qu’il voulait créer. Il s’agit du cénacle qui est aujourd’hui dirigé par Monsieur Kodzo Adzewoda VONDOLY. Le paradoxe était que l’association devrait promouvoir la Poésie. J’avoue que je ne suis pas un très grand poète. Je ne l’aimais même pas assez. Mais j’ai accepté l’offre et me suis mis à philosopher pour enfin accoucher mon recueil de poème « Pour Combien de Temps Encore » paru en 2011 aux « Editions Awoudy ». C’était en ce moment là que j’étais arrivé à la littérature.
NEBA : et depuis ce temps, Quel y est votre Parcours ?
Francis FOLI : J’ai continué par écrire. Je fais l’effort chaque année d’écrire une œuvre. J’ai donc réussi par trouver mon genre : « les nouvelles ». Mais avant d’y arriver, j’ai publié en 2012 un essai sur le Mariage au éditions Continents « Mariage Mythe ou réalité ? », en 2013 « La Fille du Président » qui est un « Best Seller » des Editions Awoudy, puis en 2014 « Marié à un Fantôme » publier aux éditions NEBA en Anglais et en Français. C’est pour moi le lieu de dire un sincère merci à Monsieur Maurice GNAMATSI, Directeur du LANGCENTER INTERNATIONAL pour avoir subventionné l’édition du « Marié à un Fantôme » à un montant que je préfère taire ici.
NEBA : Et que nous réserve 2015
Francis FOLI : pour 2015, j’ai un véritable grand projet. Je veux offrir aux femmes une série d’ouvrages. Le titre de la série est : « L’Esthéticienne Masseuse… Elle Masse » je compte véritablement réussir ce projet. Nous y consacrons toute notre énergie. Je reste positif.
NEBA : Quels sont vos projets au delà de l’écriture ?
Francis FOLI : Il est important de rappeler que je suis l’un des ambassadeurs des éditions NEBA. NEBA est le fruit du rêve de plusieurs auteurs. Mon ambition est de mieux exporter la littérature du Togo, réussir à faire connaitre les auteurs Togolais à l’International. Je continuerai la bataille.
NEBA : Merci d’avoir répondu à nos questions et vivement que 2015 vous soit fructueuse.
Francis FOLI : Merci à toute l’équipe des Editions NEBA. Merci à tous ceux qui se battent pour le mieux-être des auteurs Togolais.
Entretien réalisé pa
NOS SERVICES
Les services proposés sont variés. Il s’agit de :
E-publication
Conscients du fait que l’internet constitue le plus grand marché du livre aujourd’hui, les éditions NEBA offrent un service d’éditions et d’appui technique aux auteurs désireux de publier en ligne.
Editions Traditionnelle
Les éditions NEBA offrent également un service d’éditions de tout genre avec diffusion et distribution d’ouvrage
Traduction littéraire
Avec le cabinet PeaceCom.Pro, NEBA offrent un service de traduction d’ouvrages.
Assistance secrétariat
Nous assistons toute organisation dans la gestion de son secrétariat, la conception d’information pour les sites web et la rédaction d’appels d’offres
Editionsneba Les Nouvelles Editions Bilingues
Editionsneba
Les Nouvelles Editions Bilingues Africaines est un produit d’un rêve. Celui d’encourager et de susciter auprès de la Jeunesse Africaine un engouement ou encore un amour pour la littérature. Les éditions NEBA se veulent aujourd’hui être une référence en matière de fédération d’énergie.
Elle est aussi bien spécialiser en E-édition (édition numérique). L’objectif principal est d’atteindre un grand nombre de lecteur de part le monde. Par conséquent, l’internet nous est un grand atout. Puisqu’il faut servir un ouvrage de qualité aux lecteurs, nous disposons d’éditeurs qualifiés qui proof-read les textes pour nos lecteurs. Ils sont en majorité constitués de professeur de Français et d’Anglais dont la plupart sont déjà des écrivains.
Nous faisons également l’édition traditionnelle (édition physique).
Puisque c’est maintenant que nous sommes entrain d’établir notre réseau de distribution, nous avons des difficultés à atteindre un grand lectorat. Mais nous sommes entrai de relever le défis avec nos partenariats encours avec des maisons d’éditions et des réseaux d’éditions de part le monde. Nous espérons que l’Afrique s’en sortira gagnante.
Nous sommes disposés à toute suggestion et proposition qui nous permettra d’établir ce grand réseau qui deviendra une plateforme pour nos auteurs Africains.
Akpéné AMEDAYE